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un mur à berlin
Samedi (07/02/04)
Pile ou face...

Côté pile

Ecrit par Villys, a 17:08 dans la rubrique "Cercle pour rien".
Suivre ma pensée... (suite et 0 avis (éclairés ?))
Mardi (27/01/04)
No Catastrophe.

La p1 est le royaume du paraître. Il faut sembler fort. Impressionner son voisin, lui faire peur.
Sembler ne rien craindre de ces sujets de chimie et de physique, qui sont là, si proches, mais encore en suspens, pas encore distribués mais déjà présents.
C'est du moins ce que s'imaginent mes proches voisins.
Ils sifflent pour presser les profs de commencer l'épreuve, discutent, fort, avec leurs voisins des sujets de bio des années précédentes trop facile, franchement, éclatent d'un rire gras. Je ne sais qui ils pensent vraiment tromper ainsi.
Il y a aussi ceux qui se rongent les ongles ou se tordent les doigts en regardant dans le vide, ceux dont le regard saute nerveusement d'un point de la salle à l'autre, évitant de se poser vraiment, se concentrant sur des détails, peut être pour ne pas saisir l'immensité de la salle, le plafond si haut qu'il vous écrase, les 500 étudiants, répartis en deux salles, et assis derrière leur table. Il y a ceux dont le visage reflète l'émotion intérieure, un lent flux et reflux, oscillant entre apréhension et espoir. Il ya ceux qui cherchent leurs amis du regard, ceux qui se prennent la tête entre les mains.

Ecrit par Villys, a 17:49 dans la rubrique "Cercle pour rien".
Suivre ma pensée... (suite et 1 avis (éclairés ?))
Lundi (26/01/04)
Ne croyez pas en moi.

En réalité, il est des gens pour qui je compte, il est des gens qui croient en moi. Cela m'étonne toujours, quelqu'un qui reprend contact avec moi, quelqu'un que je connaissais sans la connaitre vraiment, sans en être proche, mais qui me refait signe et, qui au détour d'une phrase, me fait comprendre que j'ai compté pour elle.

Ca m'étonne toujours, lorsque cela m'arrive. Je ne me rends pas compte de l'image que je dégage, de l'impression que je fais aux gens. Et en même temps, lorsque je me rends compte que oui, certaines personnes peuvent m'apprécier, voire  (rarement je l'espère), m'admirer, cela m'effraye. J'ai l'impression qu'ils se trompent, que je les trompe. L'impression que je ne pourrai que les décevoir. Je n'aime pas voir quelqu'un "dépendant" de moi, ou plutôt j'en ai peur. Parce que une voix me souffle que je ne peux que le trahir.

Alors souvent, trop souvent, je mets les voiles. Partir avant de trahir.
C'est peut être déjà trahir un peu, mais cela me semble préférable à une vraie déception, à la déception et au dégoût que j'ai peur de lire dans leurs yeux lorsqu'ils m'auront vue, vraiment.
Alors on me dit tortueuse.
Peut être que je préfère ça à ce qu'ils me disent vide, à ce qu'ils parlent de leur déception, d'un sentiment qu'ils ont éprouvé pour moi et dont ils ont mesuré la démesure et l'absurdité en me découvrant vraiment.
Peut être que je suis lâche.

C'est comme cette histoire de concours, (oui, on y revient, encore et toujours). Il est sans cesse des gens pour me dire qu'ils pensent que j'y arriverai si il y en  a une qui doit réussir, c'est bien toi, ou que j'ai le profil. Il est sans cesse des gens pour me dire qu'ils croient en moi. Des anciens profs, d'autres p1...
Moi j'ai l'impression de les trahir, ils ne sont pas là dans mes révisions, ils ne voient ni mes lacunes ni mes faiblesses, ils me surestiment forcément, ils ne voient pas... C'est ce que je me dis, ce qui tourne sans cesse.

Moi j'ai l'impression de les trahir, parce que je vais les décevoir. Ils vont voir mes lacunes et mes faiblesses, qui vont éclater au grand jour, ils vont me voir, telle que je suis réellement sous ce vernis involontaire, cet image de bonne élève.
Il y aura leurs regards, ils parleront de leur déception, de leur surprise on ne l'imaginait pas ainsi., de leur dégoût, peut être aussi.
Et quelque part, j'en ai peur.

Peur de cela, toujours ma lâcheté qui revient.
Je choisis la facilité. Mettre les voiles. Et puisque ce concours je ne le fuierai pas, c'est leur confiance, leurs espérances à tous que je voudrai fuir.

Je ne veux pas les trahir, je ne veux pas trahir.
Je ne veux pas qu'on me voie, au delà de moi.
Alors ne croyez pas en moi.

Ecrit par Villys, a 13:39 dans la rubrique "Cercle pour rien".
Suivre ma pensée... (suite et 6 avis (éclairés ?))
Samedi (24/01/04)
La vie comme elle s'en va.

J'ai passé une semaine étrange, suspendue, ma fatigue et ma lassitude alimentant une certaine forme de mélancolie.
J'ai beaucoup regardé en arrière, au delà de ces cinq mois vides, certaines choses m'ont étonnament émue, aussi. 
Des sentiments doux amer, mais dont j'étais heureuse, car ils me tiraient de cette morne habitude qui s'était installée, ce semblant d'anesthésie, de monotonie, qui semblait engourdir mes sens depuis... Depuis quand déjà ?
Je suis heureuse de ressentir encore, c'est donc que j'existe toujours.

Ecrit par Villys, a 22:21 dans la rubrique "Cercle de bonheur".
Suivre ma pensée... (suite et 0 avis (éclairés ?))
déjà ce soir

Je peine à croire qu'on est déjà ce soir.
C'est l'heure des dernières révisions compulsives, des derniers regrets et des derniers remords, je repense à ma lassitude, qui, certains jours, me poussait à arrêter de travailler, je repense à ces heures que j'ai sans doute stupidement perdues, à ces choses que j'aurais dû mieux aprendre, mieux réviser, mieux revoir.
Une semaine blanche, sans cours, sauf un amphi de révision. Depuis une semaine les jours semblent s'étirer à l'infini, sous ce ciel gris à en pleurer que je vois au delà de ma fenêtre, en levant les yeux de mes multiples feuilles, et j'aimerai être déjà jeudi, ou mercredi soir, en avoir finit, savoir, savoir si cela vaut encore la peine d'y croire (même si ce semestre ne compte que pour 1/3 des coeffs). Pourtant lorsque je regarde les heures qui me restent, ces deux misérables jours, et que je repense à toutes ces choses, que, j'en suis persuadée, j'ai oubliées ou que je n'ai jamais sû, et qui, j'en suis également persuadée, me coûteront mon concours, cela parait si proche, qu'une angoisse se noue dans mon ventre.

Ecrit par Villys, a 22:03 dans la rubrique "Cercle pour rien".
Suivre ma pensée... (suite et 2 avis (éclairés ?))
Vendredi (26/12/03)
En Fait

[réflexions d'une veille de concours blanc que je vais foirer :]

Ecrit par Villys, a 21:42 dans la rubrique "Cercle pour rien".
Suivre ma pensée... (suite et 17 avis (éclairés ?))
Jeudi (25/12/03)
Une dernière fois
--> (Ca m'embêtait de mettre "noël" comme titre. Parce que, bon, vive l'originalité)

..on a la cheminée qu'on peut...(un arbre sur mon campus, et vous pouvez, distinguer des chaussures accrochées dessus. Oui, des chaussures. Voilà des petits souliers qui auront été oubliés.)
Réveillon de Noël un peu étrange. Avec un moi un peu cynique qui riait de tout ça. Et un autre moi qui cherchait à l'étouffer, un autre moi qui voulait y croire.

Ecrit par Villys, a 10:54 dans la rubrique "Cercle de bonheur".
Suivre ma pensée... (suite et 1 avis (éclairés ?))
Mardi (23/12/03)
Hiver
--> (Avec un ciel si gris, qu'il faut lui pardonner...)

C'est l'hiver


... Et les arbres n'étreignent plus que du vide.

Ecrit par Villys, a 17:52 dans la rubrique "Cercle pour rien".
Suivre ma pensée... (suite et 1 avis (éclairés ?))
Lundi (22/12/03)
La parenthèse avortée
--> auto apitoiement.

Je savais. Je le savais que je n'aurai pas dû y aller.
En même temps après plus de trois mois (quatre ?) passés à travailler avec très peu d'interruptions, je me disais que je pouvais bien y aller à cette fête.

Ecrit par Villys, a 01:17 dans la rubrique "Cercle de peine".
Suivre ma pensée... (suite et 9 avis (éclairés ?))
Mercredi (10/12/03)
Try again.
--> (seconde édition)

J'avais fait un autre article, pour parler de ces phrases qui déstabilisent, pour dire qu'un jour je serai forte. Et puis dès les premières lignes j'avais dérivé vers cela.
C'est l'inertie du malheur, (la formule n'est pas de moi), on ressasse toujours les mêmes choses.
Les nerfs lâchent, un peu.

Quand les nerfs lâchent ce ne sont que les choses les plus moches qui remontent, la lie noire des souvenirs qu'on aimerai enfouir, étouffer, alors que ce sont eux qui nous étouffent.

Quand le jour viendra où je ne serai plus à fleur de peau, si facilement destabilisable, où j'aurai réellement tiré un trait, peut être que toutes cette noirceur s'estompera.
Je ne pleurerai plus, de pleurs silencieux et fatigués, recrequovillée sous le jet brulant de la douche, les murs de la salle de bain s'eloignant doucement brouillés par la vapeur et quelques larmes.

Quand ce jour viendra je n'aurai plus envie de lui hurler, lui cracher à la figure tu ne m'atteins plus et je me fous de toi, certains soirs, lorsqu'il rentre à la maison pour une permission. Je n'aurai plus envie parce que ce jour là, ce sera vrai, enfin, il ne m'atteindra plus.

Il n'est pas là, ce soir, il était là, l'autre week end. Mais les souvenirs sont là, les impressions fugaces surlesquelles ma mémoire rippe encore, tentative dérisoire pour ne pas y sombrer, mais finalement y revient toujours, comme autour de ces gouffres qui attirent le regard, au dessus desquels on revient sans cesse se pencher, malgré l'effroi qui saisit, à chaque regard. C'est peut être ça, l'inertie, y revenir, sans cesse, sans cesse.

Quand ce jour viendra, je pourrai l'écouter sans sourciller parler de sa formation militaire, et surtout surtout de l'entrainement au tir. Je pourrai regarder la fascination dans ses yeux lorsqu'il déblaterrera sur le calibre des armes et des balles sans frémir, je n'aurai pas besoin d'hurler mentalement Des armes, des chouettes, des brillantes... de me concentrer sur chaque mot, sur une voix bien plus belle, qui murmure des armes  ou déraille un peu  sur les écorchés, et les sombres héros de l'amer : (certains nageaient sous les lignes de flottaison intime à l'intérieur des foules... always... lost... in the sea...)  pour ne plus l'entendre lui lui lui.

(J'imagine, que, dans l'absolu, une certaine fascination pour quelquechose de si... destructeur... est normale. Mais vis à vis de lui, cela me renvoie trop d'échos pour que je ne frémisse pas.). Non, un jour je n'en n'aurai plus besoin, je n'aurai plus besoin de me lever de table pour m'enfermer dans ma chambre, de peur d'une explosion, qu'ils n'auraient pas comprise, qui nous auraient renvoyés (et moi la première), à ces vieux clichés établis par mes parents dépassés, moi, l'hystérique, la commédienne, et lui, mon frère, certes un peu cruel, mais innocent.

Quelque chose en moi lui en veut, lui en veut de si bien avoir oublié tout ça, occulté tout ça, de n'avoir jamais réalisé sans doute, alors que je me bats encore avec, parfois.

J'ai (encore), l'impression d'être injuste avec lui.

Dédramatisons, je ne suis qu'une p1, avec les nerfs à fleur de peau, une p1 qui fait sa "déprime de novembre" un peu en retard.
Les nerfs lâchent. Mais je serai plus forte qu'eux. Lorsqie ces souvenirs se conjugaient au présent, je tenais en me projettant dans un avenir que je vis maintenant. Alors je ne me pardonnerai pas de me trahir à cause d'eux.

Ecrit par Villys, a 21:44 dans la rubrique "Cercle de peine".
Suivre ma pensée... (suite et 2 avis (éclairés ?))
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