Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)
un mur à berlin
Nouvelles...
--> (message d'un intérêt fou...)

Aujourd'hui j'ai décidé de répondre à cette question que tous se posent... Quels sont les principaux sujets de conversation de deux P1 livrés à eux mêmes ?
- les cours.
- les spécialités (faut bien rêver un peu).
- les motivations (pourquoi toi tu fais ça ? argent ? vocation ? Parce que papa est médecin, ou au contraire comme dit Brel Parce que papa ne l'était pas ?").
- le concours.

Ouais. On a vu plus folichon, je suis bien d'accord.

Depuis que j'ai arrêté d'écrire ici, ma vie a été littérallement noyée par ma P1. J'arrive encore à gérer -hum- mon travail, et je tiens bon. Ca me plait énormément ce que je fais, surtout en biologie... C'est la première fois depuis tellement longtemps que j'étudie presque exclusivement ce qui me plait, que je ne vais pas bouder mon plaisir.
Malgré tout, je commence à sentir une impression... d'envahissement.

La fac, les tds à préparer, les cours du soir (oui, j'ai honte, je prends des cours privés, histoire de ne pas me laisser avoir (j'ai besoin d'être un peu encadrée pour fonctionner vraiment), je sais, c'est pas bien (pour les personnes qui ne comprennent pas, sachez qu'il existe des prépas privés, donnant des cours certains soir après la fac, ou le week end, aux p1 comme moi. Arnaques pour certains, qui les considèrent comme une pompe à fric plus qu'autre chose, (le fait d'être inscrit dans un de ces cours n'a jamais garanti d'avoir le concours bien sur); bénéfiques pour d'autres, c'est un grand débat qui divise les étudiants (et puis c'est vrai que ces cours sont chers, ce qui est injuste pour ceux n'ayant pas les moyens)). Donc, oui, pas bien, je sais. Mais j'estime en avoir besoin, en tout cas ils m'apportent quelque chose. Et j'invite le premier qui voudra me jetter la pierre à prendre ma place....))
Bref, entre tout ça, plus le travail à la BU, je rentre assez tard chez moi, et le soir, il faut à nouveau travailler.
Bon, bien sûr, je me ménage des pauses, un soir dans la semaine sans travail, ou mon dimanche après midi. Bien sûr, pour l'instant, cela va encore, je gère, et je sais qu'en décembre, avec les concours blancs, et le concours à l'horizon, ce sera bien pire (ne parlons ni de janvier, ni du second semestre)).
Et bien sûr ça me plait. J'attends ça depuis tellement longtemps.

Malgré tout, c'est étrange de ne plus tellement avoir de temps libre... Tout mon temps est pompé par la p1, je pense presque en permanance au travail. Ma vie sociale (en dehors des amis de la fac) se réduit comme une peau de chagrin (plein de personnes me disent "faut qu'on se voie au moins pendant les vacances". La bonne blague. J'ai pas de vacances.)... C'est assez étouffant à force.
Pour l'instant ça va, mais j'ai un peu peur du moment où je craquerai, ou je saturerai, où j'étoufferai vraiment. De longs mois d'hiver à venir, sans vacances avant février (enfin, si, deux semaines à noël. Un mois avant le concours, ce ne sont PAS de vraies vacances). J'ai un peu peur du moment où ce sera trop. Parce que fatalement cela arrivera (notre prof de bio nous l'a préduit, sisi).

Et puis il y a l'ambiance de la fac. C'est un peu ambivalent comme sentiment. D'un côté je rencontre des gens géniaux, je fais de nouvelles conaissances très sympathiques. De l'autre c'est pesant, parce que parfois une petite voix nous glisse à l'oreille, alors qu'on est en amphi, ou en salle de td seuls, -au mieux- 20 à 23 % d'entre vous seront admis au concours... Il n'y a même pas assez de place pour tous les doublants..."
Et cette pensée, que l'on cherche à chasser, parce que les statistiques nous donneront toujours tort, a tendance a revenir, entêtante.
C'est un peu pesant.
Une amie a déjà craqué. Crise de larme au Resto U. Qu'est ce que je fous ici.
C'est bizarre d'être malgré soi dans une logique de compétition. Je n'arrive pas à considérer les autres comme des rivaux, en théorie c'est évident, mais je n'arrive pas, quand une personne est en face de moi à la considérer comme rivale. Mais certains n'hésitent pas, manifestement (une minorité il est vrai)... Je dis ça à cause des fiches de révisions que l'on m'a volées à la BU... Sympa... C'est bizarre de se dire que certains amis passeront d'autres non. Qu'il y aura des petits drames, fatalement.
P
 e
  s
   a
    n
     t

Besoin d'un peu d'air... Mais la bulle n'est pas avant longtemps.
Alors je brûle ma motivation pour mieux y voir.
Pour l'instant j'ai du carburant.

J'appréhende un peu la semaine à venir... Mes parents partent en vacances... Je serai seule chez moi, le soir. Les personnes (hum, ok, la personne) à qui j'aimerai parler de tout ça injoignable. Mes amis ont leur propres craintes, et forcémenti j'hésite à aborder le sujet... On se soutient, c'est évident... Mais leur parler de ça les renverraient à leurs propre malaise, à leurs propres angoisses. (Alors que justement, non...).

Avant de plonger dans ma journée, ou pour m'en tirer un peu, je m'isole dans mon RER, dans le bus, (il y a des personnes que j'apprécie qui prennent les même que moi, mais j'ai ma manière à moi de décompresser, et j'ai besoin d'être seule).
J'écoute les derniers cds que je me suis achetée... Je les découvre par petits bouts, le matin, en regardant la nuit qui s'achève, le jour qui se lève, ou, au contraire, le soleil déclinant, j'écoute quelques morceaux, parfois en boucle (j'ai du écouter une bonne vingtaine de fois de tous ses feux, et tout ce qui me retienne (ta main dans la mienne aujourd'hui), deux morceaux d'Elista, que j'ai découvertes au détour d'une piste de minidisc, et que j'aime beaucoup)).
C'est un peu mes moments privilégiés. Je laisse mon esprit dériver avec mes yeux, dans le ciel, qui permet de voir si bien les étoiles d'hiver, le matin, lorsqu'il est tôt, qu'il fait froid et que le ciel est dépourvu de nuages. Mes pensées vagabondent, je pense à , à mes amis, aux vacances, je me laisse envahir et bercer par la musique, et le roulis du RER, et ça fait un bien fou... 

[Alors voilà, des nouvelles...
j'ai un sentiment ambivalent vis à vis de ce message.. J'ai l'impression de dramatiser, et je n'ai pas autant de temps que je le souhaiterai pour écrire mieux, de plus jolies choses, moins confuses, pour prendre du recul, un peu vide ce message finalement... J'y vide juste mon sac...
Globalement ça va, mais bon, c'est vrai que quelques craintes pointent que j'extériorise ici... J'ai du mal à voir si je suis réellement objective. Bien sûr tout ce dont je parle est vrai, mais... je ne sais pas... Je sais que ce sera pire, bientôt (c'est peut être ce qui m'angoisse); et pour l'instant ce n'est pas si terrible...
Et puis de toute manière, j'ai un sentiment ambivalent vis à vis de mon travail. Je trouve beaucoup de choses intéressantes, j'aime la voie que j'ai choisie, et en même temps j'aimerai respirer. (je voudrais le beurre, et l'argent du beurre...), avoir du temps pour penser à autre chose et sortir de tout ça, un peu... Mais ce n'est pas compatible, alors je me dis que ce n'est qu'une année à passer, que ce n'est pas si long...]

Ecrit par Villys, le Mardi 21 Octobre 2003, 19:15 dans la rubrique "Cercle pour rien".
Ajouter quelque chose...

Commentaires :

Kohva
Kohva
21-10-03 à 19:54

Réponse d'un intérêt fou..

Courage..
[Je sais, c'est ridicule mais c'est vraiment le mot qu'on aimerait te donner..]

Je t'écris. Le mail devrait être prêt demain.


Repondre a ce commentaire
 
tournicoti
tournicoti
21-10-03 à 20:09

ma petite villys,faudrait au moins qu'on se voie pendant les vacances...

(gnak gnak gnak)


Repondre a ce commentaire
 
exvag
exvag
21-10-03 à 21:36

tiens le coup, toi au moins

Repondre a ce commentaire
 
tchii
tchii
21-10-03 à 22:25

Garde toujours ces moments privilégiés - des petites bulles en attendant la grosse bouffée d'air -

(même à un mois du concours)

(surtout à un mois du concours)


Repondre a ce commentaire
 
GIAN
26-10-03 à 12:28

SALUT VILLYS

SALUT....
C'est dimanche pour moi aussi , un après-midi drôle et stupide comme tant de jours, un après midi pour moi seul... et pourtant...
Je viens de parcourir quelques uns de tes textes et je me rends compte qu'au fond tant de vies se ressemblent..: la tienne, celles de milleirs d gens , la mienne.
Moi aussi j'ai un boulot que j'aime , que j'essaye de garder tant que possible, j'ai une amie, la seule qui m'à donné il ya quatre ans l'espoir d'un vie meilleure,un espoir. Aujourd'hui mon amie ne me recoonait plus , elle souffre , elle guerit , puis souffre encore , ainsi de suite ...Ses pensées sse refermznt sur elle même


Repondre a ce commentaire